Le projet de maitrise de Jonathan St-Antoine consiste à simuler en laboratoire les observations de NIRISS, le spectrographe à grisme et imageur infrarouge qui sera abord du futur télescope spatial James Webb. L’atmosphère d’une exoplanète qui transite devant une étoile sera simulée en éclipsant périodiquement une petite portion (1%-1 ppm) d’une source laser super-continue (0.7μm-2.9μm) avec une cellule qui contient du chlorure de méthyle. Le chlorure de méthyle exibe beaucoup de raies d’absorption dans le proche infrarouge. Le résultat sera donc analogue au rayonnement d’une étoile qui est absorbé par l’atmosphère d’une exoplanète. Les vibrations du télescope spatial seront aussi simulées à l’aide d’un sténopé motorisé monté sur l’axe optique du système. Les données produites par le simulateur d’optique serviront à raffiner les méthodes d’analyse, à caractériser le bruit dû aux vibrations du telescope et d’améliorer les stratégies d’observation.
En plus de son projet de maitrise, Jonathan développe les logiciels d’acquisition et l’interface graphique du projet PESTO, un nouvel instrument dévelopé par l’iREx. PESTO est un instrument qui utilise un détecteur EMCCD de haute précision qui servira à la recherche d’exoplanète et de satellite dans les systèmes extrasolaires par chronométrage de transit. PESTO va être installé sur le télescope de 1,6 mètre de l’Observatoire du Mont-Mégantic.
René Doyon