Amalia Karalis

Étudiante MSc, Université McGill

La recherche d’Amalia se concentre sur la formation des planètes. En particulier, elle travaille à comprendre la formation d’une population récemment détectée de planètes de type Jupiter chaudes autour de jeunes étoiles grâce aux télescopes spatiaux Kepler et TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite). Les Jupiters chaudes sont des planètes de taille comparable à celle de Jupiter qui se trouvent très près de leur étoile hôte. Il y a trois mécanismes de formation proposés pour ces planètes géantes gazeuses : la formation in situ, où la planète se forme très près de l’étoile, la migration dans le disque, où la planète se forme plus loin, mais se rapproche grâce à l’interaction avec le gaz dans le disque protoplanétaire, et la migration de haute excentricité, où un perturbateur excite la planète dans une orbite très excentrique, qui peut ensuite, en devant plus circulaire, devenir plus petite, ce qui rapproche la planète. Les deux premiers peuvent se produire lorsque l’étoile est encore jeune, tandis que le dernier prend beaucoup plus de temps. La détection de jeunes planètes de très faible densité pourrait indiquer que des Jupiters chaudes très jeunes existent. Cependant, ces planètes pourraient aussi être de plus petites planètes dont l’atmosphère n’est pas encore refroidie, ce qui les fait apparaître plus grandes.

Les travaux d’Amalia visent à comprendre les caractéristiques des jeunes Jupiter chaudes. En particulier, elle déterminera la masses de ces planètes, ce qui indiquera si elles sont en fait des planètes géantes, qui se sont formé et qui ont migré très tôt, ou des planètes de masse comparable à celle de Neptune, dont l’atmosphère est encore étendue. Cela permettra de mieux comprendre les mécanismes de formation des Jupiters chaudes, en suggérant un processus dominant pour leur formation.

Directrice de recherche

Eve Lee

Amalia Karalis
Étudiante MSc, Université McGill