Thomas a débuté sa maîtrise à l’Université de Montréal en mai 2020, sous la supervision de René Doyon, avant d’effectuer un passage accéléré vers le doctorat en mai 2021. Il s’intéresse à la détection et la caractérisation d’exoplanètes géantes via l’imagerie directe et la spectroscopie à haute résolution. Il utilise notamment le mode AMI (« Aperture Masking Interferometry ») de l’instrument NIRISS à bord du Télescope Webb dans le but d’imager des planètes géantes (un peu plus massives que Jupiter). Avec des spectrographes à haute résolution tels que NIRPS et SPIRou il tente aussi de détecter l’atmosphère de telles planètes. Cette technique révélerait non-seulement la présence de planètes, mais permettrait également d’étudier leurs propriétés via la spectroscopie à haute résolution. Mises ensemble, la spectroscopie et l’imagerie directe nous en apprennent beaucoup sur les planètes géantes. Elles nous renseignent entre autres sur leur température, leur composition atmosphérique, leur masse et les mécanismes ayant mené à leur formation.
Durant son baccalauréat en physique à l’Université McGill, Thomas a réalisé deux stages d’été à l’iREx. Sous la supervision de René Doyon, Julien Rameau et Lauren Weiss, il a étudié le système Beta Pictoris. En utilisant les processus gaussiens, une méthode simple et efficace permettant de modéliser des signaux complexes, il a pu modéliser l’activité stellaire de cette étoile pulsante afin de contraindre la masse et l’orbite des deux planètes géantes se trouvant dans ce système.
En parallèle avec ses activités de recherche, Thomas participe à plusieurs projets liés à la communication scientifique. Via le programme des Sprints de Sciences, il présente deux ateliers interactifs sur la recherche en astronomie pour les élèves du secondaire. Il participe aussi régulièrement à différentes initiatives de l’iREx lui permettant d’offrir des présentations sur l’astronomie au primaire, au secondaire, au collégial, ainsi qu’à un public plus large. Il s’implique également, comme plusieurs autres membres de l’iREx, auprès d’InitiaSciences. Cet organisme offre aux jeunes du secondaire l’opportunité de participer à la recherche scientifique tout au long de l’année scolaire, sous la supervision d’étudiantes et d’étudiants aux cycles supérieurs.
René Doyon