Mohamad Ali-Dib, chercheur postdoctoral Trottier 2018 à l’Université de Montréal, s’est joint à l’iREx en janvier 2019. À la fin de l’année 2020, il a quitté l’iREx pour poursuivre sa carrière au sein du Center for Astro, Particle, and Planetary Physics à NYU Abu Dhabi. On lui a posé quelques questions sur son passage à l’iREx.
Qu’as-tu le plus aimé de ton passage à Montréal?
L’intersection entre les cultures nord-américaine et européenne était très intéressante.
Quel est le ou les projet(s) marquant(s) que tu as mené(s) à l’iREx?
Avec des collègues de McGill et basés aux États-Unis, nous avons étudiés les origines des exoplanètes super-terres (un peu plus grosses que la Terre).
À quelle question tentiez-vous de répondre?
Pourquoi les super-terres ne se transforment pas en planètes massives similaires à Jupiter, alors que les théories largement acceptées prédisent qu’elles devraient presque toutes le faire?
Qu’avez-vous découvert?
Que l’interaction des super-terres avec l’environnement dans lequel elles se forment (le disque protoplanétaire) les empêche de grandir rapidement comme on le croyait auparavant.
Qu’est-ce qui te motive dans la recherche dans le domaine des exoplanètes?
La réalisation extraordinaire que la plupart des autres systèmes solaires ne ressemblent en rien au nôtre!
Pourquoi les gens devraient s’intéresser à ce genre de travaux, d’après toi?
Je crois que comprendre nos origines dans l’univers est la question la plus fondamentale à laquelle les humains doivent s’efforcer de répondre.
Comment ton passage chez nous t’aide-t-il dans tes nouvelles fonctions?
Je suis théoricien de formation, donc passer deux ans dans un environnement où évoluent principalement des observateurs m’a appris des compétences complémentaires très importantes.
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