Roseane de Lima Gomes s’est jointe à l’IREx en mai 2023, pour faire un stage à l’Université de Montréal en tant que boursière du Conseil national de développement scientifique et technologique du Brésil (CNPq, Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico). À l’été 2024, elle est rentrée au Brésil. On lui a posé quelques questions sur son passage à l’IREx.
IREx : Qu’as-tu le plus aimé de ton passage à Montréal?
Roseane : Montréal est une belle ville, et c’était vraiment super de vivre dans un environnement bilingue. Les personnes avec qui j’ai travaillé à l’Université de Montréal (UdeM) étaient incroyablement gentilles, amicales et respectueuses. Elles me manquent beaucoup. Les saisons à Montréal sont aussi quelque chose de vraiment spécial !
IREx : Quel sont les projets marquants que tu as menés à l’iREx?
Roseane : En collaborant avec des collègues de l’UdeM et de l’équipe de Natal au Brésil, j’ai étudié la photométrie (en utilisant des données du télescope spatial TESS) et la spectroscopie (en utilisant des données du spectrographe NIRPS) des étoiles de type M. Notre objectif : rechercher des planètes en orbite autour de ces étoiles, aussi appelées « naines rouges », qui se distinguent par leur petite taille et leur faible masse. Ces étoiles sont des hôtes potentielles pour des planètes comme la nôtre. De plus, j’ai étudié les signaux de rotation, d’éruptions et de pulsations dans ces étoiles, car il est crucial de comprendre l’impact de l’activité des étoiles sur leurs planètes, et la possibilité de vie sur ces dernières.
IREx : À quelles questions tentiez-vous de répondre?
Roseane : Comment pouvons-nous détecter des phénomènes comme la rotation, les éruptions et les pulsations chez les naines rouges qui hébergent des planètes ? Comment ces phénomènes pourraient-ils influencer le potentiel de vie sur ces mondes ?
IREx : Qu’avez-vous découvert?
Roseane : Jusqu’à présent, personne n’a trouvé de signaux de pulsation pour une naine rouge (et moi non plus !), même si cela est théoriquement possible. Cependant, je continue de chercher, car l’univers pourrait encore nous réserver des surprises! De plus, les naines rouges sont des étoiles actives, et cette activité—comme les éruptions et la rotation rapide—peut poser des défis à l’habitabilité de leurs planètes, ce qui réduit nos chances de trouver de la vie sur ces mondes.
IREx : Qu’est-ce qui te motive dans la recherche dans le domaine des exoplanètes?
Roseane : Constater l’abondance de planètes dans l’Univers et poursuivre la recherche de vie au-delà de la Terre sont deux entreprises qui me motivent. Je suis particulièrement intéressée à comprendre l’existence et la diversité des planètes que nous découvrons jusqu’à présent.
IREx : Pourquoi les gens devraient s’intéresser à ce genre de travaux, d’après toi?
Roseane : Je crois que comprendre nos origines dans l’Univers et notre potentiel futur sont des questions fondamentales auxquelles l’humanité doit s’efforcer de répondre.
IREx : Comment ton passage chez nous t’aidera-t-il pour la suite?
Roseane : J’ai appris tellement de choses grâce à mon passage à l’Université de Montréal (notamment lors des réunions hebdomadaires de l’IREx)! Cela m’a aidée à approfondir mes connaissances sur les exoplanètes. J’ai également acquis une expérience précieuse de travail avec de grands ensembles de données provenant de l’instrument NIRPS. Plus important encore, j’ai eu l’honneur de collaborer avec de nombreux chercheurs estimés du Canada et de partout dans le monde. Leur soutien, ainsi que mes contributions à l’équipe, ont été incroyablement enrichissants. Grâce à tout cela, de nouvelles directions passionnantes se dessinent pour mes recherches et projets futurs.
Pour connecter avec Roseane, voir sa page LinkedIn.
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