Depuis la découverte de l’exoplanète 51 Pegasi b en 1995 qui était de type Jupiter chaude, des milliers d’autres exoplanètes de tous genres ont été découvertes. Grâce, entre autres, aux recensements massifs des télescopes spatiaux comme Kepler et TESS, un zoo entier d’exoplanètes a pu être populé: des planètes de lave, des mondes d’eau, des supers Terres et mini Neptunes, des planètes “barbe à papa”, plus de Jupiters chaudes encore, et bien d’autres.
De nombreux chercheurs à l’iREx se concentrent sur le recensement et la caractérisation de ces exoplanètes afin de peindre un portrait plus complet des types de planètes peuplant notre Univers. Le fait que le type d’exoplanète le plus commun semble être la mini Neptune, un type de planète absent de notre propre Système solaire, nous indique que nous en avons encore beaucoup a apprendre sur ces mondes.
À l’aide des différentes méthodes de détection d’exoplanètes, nos chercheurs peuvent déterminer un nombre surprenant de propriétés de ces mondes lointains. La méthode de transit peut dévoiler la taille et la période de l’exoplanète ainsi que la distance entre celle-ci et son étoile. La méthode de vitesse radiale nous aide à cerner sa masse.
De nombreuses autres observations nous en disent plus sur sa température, sa composition, la forme de son orbite, son degré d’habitabilité, et bien plus. Les astronomes n’ont bien sûr pas nécessairement déterminé chacune de ces propriétés pour chaque exoplanète cataloguée, mais la multiplication d’observations à l’aide d’une multitude d’instruments nous rapproche chaque jour davantage d’une compréhension plus globale de ces exoplanètes en tant que mondes extraterrestres à part entière.
La caractérisation d’exoplanètes et l’étude statistique globale qui en découle dépendent de campagnes d’observations et d’instruments conçus spécialement pour la détection et la caractérisation de ces mondes. Plusieurs chercheurs de l’iREx bénéficient non seulement de ces catalogues, mais y contribuent activement aussi. Le télescope spatial Kepler de la NASA, à lui seul, a permis la découverte de plus de 2600 exoplanètes lors de sa mission entre 2009 et 2018. La mission TESS (pour Transiting Exoplanet Survey Satellite) a pris le relais en 2018 et permettra de détecter des milliers et même des dizaines de milliers d’exoplanètes.
Le télescope Webb, et en particulier son instrument canadien NIRISS, sera en mesure de faire des observations de suivi de cibles Kepler et TESS afin de déterminer la composition chimique de leurs atmosphères. En plus de ces télescopes spatiaux, plusieurs télescopes et instruments astronomiques sur Terre tel que le télescope TRAPPIST, les instruments SPIRou et NIRPS, et bien d’autres permettent aux chercheurs de l’iREx de garnir davantage nos banques de données caractérisant les exoplanètes qui ont été découvertes.
Plusieurs chercheurs et leurs étudiants à l’iREx mènent des projets de recherche qui incluent la caractérisation d’exoplanètes. Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire leurs profils:
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