Étienne Artigau est chercheur à l’iREx, où il fait partie des équipes JWST NIRISS, SPIRou et NIRPS.
Il a obtenu son doctorat en astrophysique à l’Université de Montréal en 2006, sous la direction de René Doyon et Daniel Nadeau. Ses travaux doctoraux ont porté sur la construction d’une caméra à grand champ infrarouge (CPAPIR) et sur la détection de structures nuageuses à la surface des naines brunes. CPAPIR demeure l’un des instruments les plus utilisés à l’Observatoire du Mont-Mégantic et est utilisé dans le cadre du programme des observations en mode queue. Ses travaux de recherche sur les naines brunes ont mené à la première détection non ambigüe de variabilité photométrique d’une naine T, et à la découverte de structures nuageuses à la surface de cette dernière.
Après ses études doctorales, il a travaillé pendant 3 ans à l’observatoire Gemini Sud au Chili. Il a contribué à y mettre en marche la caméra NICI qui est utilisée pour la recherche d’exoplanètes, tout en poursuivant ses recherches sur les naines brunes. De retour à l’Université de Montréal depuis 2009, il travaille sur divers projets instrumentaux. Il est l’un des 2 responsables scientifiques pour le spectropolarimètre SPIRou et fait partie de l’équipe de support de l’instrument NIRISS sur le télescope spatial James Webb.
Il a aussi travaillé sur la la recherche et la caractérisation de planètes massives à grande séparation autour des étoiles jeunes. Il a codirigé avec René Doyon la thèse de doctorat de Marie-Eve Naud, terminée en 2016 et ainsi que celle de Frédérique Baron, avec David Lafrenière, toutes les deux portant sur cette thématique.