Instrumentation

Instrumentation

L’observation astronomique est tributaire des développements instrumentaux. La découverte de la première exoplanète autour d’une étoile, 51 Pegasi b, est, par exemple, venue à la suite du développement de spectrographes ultra stables permettant de déceler les petites perturbations de la planète sur son étoile.

L’équipe de l’Institut a conçu et développé plusieurs instruments, principalement pour l’observation dans l’infrarouge (MONICA, CPAPIR, SIMON, WIRCAM, TRIDENT, CFHTIR, GPI). Elle participe présentement au développement de plusieurs instruments :

  • NIRISS : il s’agit d’un des 4 instruments à bord du télescope spatial JWST qui entrera en marche en 2018.
  • SPIRou : un spectrographe permettant la détection de planètes de la taille de la Terre autour des étoiles les plus froides du voisinage solaire. SPIROU sera mis en service au télescope CFHT en 2017.
  • NIRPS : un spectrographe similaire à SPIRou, qui sera installé sur le télescope de 3,6m de l’ESO au Chili en 2019.
  • SPIP : un spectrographe similaire à SPIRou, qui sera installé sur le télescope de 2 m du Télescope Bernard Lyot en France.
  • PESTO : un instrument servant à la détection de lunes autour de planètes géantes. Cet instrument est installé à l’OMM depuis 2017.
  • POMM : un instrument ayant pour objectif d’étudier la polarimètre d’exoplanètes de type Jupiter proches de leur étoile hôte, d’exoplanètes en transit, d’étoiles avec disques de débris, de jeunes étoiles avec disques proto-planétaires, de naines brunes, d’étoiles massives Wolf-Rayet et de comètes.

Parallèlement à ces développements, les chercheurs de l’Institut continuent d’utiliser plusieurs instruments existants, dont la caméra à grand champ CPAPIR en utilisation à l’observatoire du Mont-Mégantic.