Les cinq prochaines années représentent une opportunité unique dans l’histoire de l’astrophysique des exoplanètes. Pour la première fois, les techniques d’observation, les modèles théoriques et un nombre suffisant d’exoplanètes connues orbitant autour d’étoiles proches sont disponibles pour caractériser une grande diversité de planètes grâce à la spectroscopie. Ces exoplanètes sont très variées : des planètes géantes gazeuses très chaudes aux planètes tempérées de la taille de la Terre dans la zone habitable de leur étoile hôte.
De nombreuses questions restent sans réponse : Comment et où les planètes se forment-elles ? Qu’est-ce qui compose leur intérieur ? Quels sont les gaz présents dans leurs atmosphères ? Quel rôle jouent les nuages et le brouillard ? Quelle taille peut avoir une exoplanète terrestre ? Quelle peut être la taille d’une planète gazeuse ? Et enfin, quelles planètes sont capables d’accueillir la vie ?
L’équipe du professeur Benneke est uniquement positionnée pour répondre à la plupart des questions ci-dessus car elle mène actuellement plusieurs grands programmes d’observation innovateurs à l’aide du nouveau télescope spatial James Webb, du télescope spatial Hubble et des observatoires Keck de 10 mètres à Hawaï.
Les principaux domaines d’intérêt du groupe sont :
Le professeur Benneke dirige également le groupe d’astrophysique du département de physique de l’Université de Montréal, composé de 11 professeurs et comprenant environ 100 chercheurs travaillant dans divers domaines de l’astronomie. Il fait également partie du conseil scientifique et du conseil d’administration de l’iREx et, au niveau international, il est le co-responsable canadien du programme scientifique JWST Early Release pour les exoplanètes.
Le professeur Benneke est arrivé à l’Université de Montréal après un stage postdoctoral de quatre ans au California Institute of Technology. Il avait auparavant obtenu son doctorat au M.I.T. sous la direction de Sara Seager.