L’étude des exoplanètes vise à établir la prépondérance et la diversité des systèmes planétaires dans notre galaxie, à comprendre comment ces systèmes se forment et évoluent, à maîtriser la physique en jeu dans leur atmosphère et leur intérieur, et ultimement, à détecter des traces de vie ailleurs dans l’univers.
C’est dans cette lignée que les principaux travaux du groupe de recherche du Professeur David Lafrenière s’inscrivent. Les recherches sont principalement effectuées grâce aux techniques d’imagerie directe aux longueurs d’ondes infrarouges pour détecter de nouvelles planètes et mesurer leurs propriétés physiques. Pour parvenir à « voir » ces planètes très faibles et très rapprochées de leur étoile plusieurs millions de fois plus brillante, il faut constamment mettre au point de nouvelles techniques d’observation et de traitement d’images et même de construire de nouveaux instruments. La technologie actuelle permet de détecter des planètes géantes gazeuses dont les orbites sont de la taille des régions externes de notre système solaire, ou plus grandes.
En plus de l’imagerie directe de planètes, le groupe de recherche de David Lafrenière s’intéresse à la caractérisation des planètes de type « Jupiter chaud » en utilisant la spectro-photométrie de transit/d’éclipse et le chronométrage de transit. Les travaux du groupe sont aussi axés sur l’étude des naines brunes, sur l’étude de la multiplicité stellaire et sous-stellaire, et sur la recherche d’étoiles jeunes de faible masse dans le voisinage solaire. David Lafrenière est le chercheur principal du projet PESTO.
David est aussi le directeur du Centre de recherche en astrophysique du Québec.